Italie drapeau jpg D'après nos confrères de Reuters, cette annonce faite par le Ministre italien des Communications a été bien accueillie de la part de Tiscali et Fastweb, deux opérateurs présents dans le pays transalpin.

Selon certains analystes, Telecom Italia pourrait également faire une offre pour une licence WiMAX et leur montant pourrait se situer entre 100 et 200 millions d'euros. En outre, l'opérateur mobile 3 Italia a précisé être désintéressé par une éventuelle licence préférant se pencher sur les évolutions possibles de l'UMTS qui seraient plus performantes que le WiMAX.

Selon Mario Mariano, chef des opérations de Tiscali en Italie, le groupe " a testé avec succès la technologie WiMAX et accueille volontiers l'ouverture des fréquences ". Suivant les informations de Reuters, une source proche du FAI Fastweb, qui a également testé le WiMAX dans le nord du pays, a indiqué que la compagnie considérait cette technologie comme une opportunité potentielle : " Cela se marie très bien avec notre technologie existante en téléphonie fixe ", a déclaré ladite source dont le nom n'a pas été mentionné.

Dans le communiqué du gouvernement, le Ministre des Communications a précisé avoir donné son accord pour réallouer les fréquences réservées initialement au corps militaire dans le cadre d'une utilisation commerciale, précisant, en ce qui concerne le WiMAX, que le spectre serait situé entre 3,4 et 3,6 Ghz.

Enfin, ce sera à l'ARCEP italien, le régulateur des télécommunications AGCom, de décider en février de la manière dont seront distribuées les licences annoncées comme pluriannuelles : soit par offres sur le principe des enchères, soit une par région ou bien encore des licences nationales.

Quelques pays ont déjà délivré des licences WiMAX, parmi lesquels la France, la Grèce ou bien encore l'Allemagne.