Japon et Ukraine : un partenariat pour l'observation satellite des effets des incidents nucléaires

Le Japon et l’Ukraine viennent de se signer un accord visant à conduire une étude à long terme sur les effets des incidents nucléaires de Fukushima et de Chernobyl sur l’environnement.
Le Japon et l’Ukraine sont deux pays entrés dans l’histoire de façon tragique pour avoir été à l’origine des deux incidents nucléaires les plus importants de ces derniers siècles. Dans le but d’étudier l’impact de ces incidents sur la planète, les deux nations se sont engagées dans un programme qui vise le lancement de 8 petits satellites en orbite terrestre afin de photographier les zones des sinistres.
Les satellites en question mesureront 50 cm de diamètre et pèseront 60 Kg chacun. L’Ukraine devrait produire la fusée qui permettra la mise en orbite et l’Université de Tokyo fournira les plans nécessaires.
L’idée sera de photographier les zones alentours aux usines détériorées de Fukushima et Chernobyl, et de profiter de capteurs spécifiques pour analyser les changements environnementaux sur plusieurs années. Le projet devrait être lancé l’année prochaine.
Chernobyl et Fukushima ont tous les deux été classés en désastre nucléaire de niveau 7 par les Nations Unies et les effets sur l’environnement des deux événements devraient être similaires. Malgré presque 30 ans de recul sur la catastrophe de Chernobyl, il est difficile de prédire les répercussions environnementales avec certitude. Le programme servirait ainsi de base de données pour d’éventuelles nouvelles catastrophes de ce genre.
-
Le Japon a lancé son troisième satellite de géopositionnement pour son système QZSS qui vient renforcer la précision du GPS américain...en attendant d'assurer une indépendance dans ce domaine.
-
La pénurie de Switch continue de sévir un peu partout dans le monde et en attendant que Nintendo révise sa production à la hausse, certains revendeurs mettent en place des solutions originales au Japon.
Vos commentaires
Chuuuuut Tu vas te faire mettre en prison
Messieurs dames, on a rien changé ni rien appris donc ça se répétera, et puis jamais 2 sans 3