Jean-Bernard Lévy, dont les propos ont été relayés par l'agence de presse AFP, tient tout de fois à rappeler qu'il s'accorde parfaitement avec son co-actionnaire et qu'il ne presse rien : " Je ne suis pas en train de faire campagne, j'attends juste patiemment parce que je pense qu'il y aura un jour l'opportunité, même s'ils me disent qu'ils veulent la garder et qu'ils ne sont pas vendeurs. "
Plus précisément, il s'attend à un " événement déclencheur ", comme un investissement important sur les marchés émergents que convoite particulièrement l'opérateur britannique et qui nécessiterait une grosse rentrée d'argent, incitant ainsi Vodafone à se séparer de sa part. La position est assez compréhensible sachant que le groupe SFR s'apprête à racheter les 59,5 % qu'il ne détient pas dans Neuf Cegetel pour en détenir la totalité. Vivendi aurait ainsi en sa possession le second opérateur mobile et le second fournisseur d'accès à Internet en France.
D'autres rachats en vue
Vivendi n'entend pas s'arrêter à ce seul rachat. D'ici la fin de l'année 2009, il envisage d'investir les marchés émergents lui aussi, de racheter les actions détenues par les actionnaires minoritaires dans sa chaîne Canal+, mais également de faire une acquisition dans la chaîne allemande Première.
Source :
AFP
