Digiteka-jiwa En début de semaine, les acteurs de la musique en ligne ont signé au ministère de la Culture un accord pour une plus grande transparence dans la gestion des droits. Une série de 13 engagements suite à la mission de médiation confiée il y a près d'un an à Emmanuel Hoog. Une de ces engagements porte sur les minima garantis demandés par les producteurs aux éditeurs de services en ligne. Les producteurs s'engagent notamment à être plus raisonnables dans leurs demandes.

Cet engagement nous a rappelé la mésaventure de Jiwa à une époque où la raison n'était pas vraiment de rigueur. En 2009, Jiwa avait dû avancer un million d'euros alors que ses recettes ne s'élevaient qu'à 300 000 euros. Placée en liquidation judiciaire, la plateforme musicale annonçait la fin de ses activités à l'été 2010. En octobre, la société Digiteka reprenait le site et émettait le souhait de relancer Jiwa.fr courant novembre.

Cette relance a finalement pris plus de temps que prévu et va devenir palpable dès demain avec la ré-ouverture de Jiwa. Co-fondateur de Digiteka, Charles Ganem a fait part de cette information à notre confrère Numerama, précisant que deux majors du disque ont déjà signé un accord de diffusion en streaming à la demande.

Pour autant, cette renaissance se fera dans un premier temps sans une écoute à la demande mais uniquement avec les radios et smart radios. Une écoute linéaire en ligne ( webcasting ) pour laquelle il existe une gestion collective des droits. Pour l'écoute à la demande, Digiteka ne souhaite pas commencer à s'acquitter de minima garantis alors qu'un catalogue suffisamment riche ne pourra pas être proposé à l'utilisateur.

Comme initialement prévu, le retour de Jiwa va se faire avec le même design que par le passé. Une nouvelle version devrait éclore au printemps 2011. Pour le moment, le voile n'est pas levé sur le nouveau modèle économique qui sera mis en place.