Un PC flambant neuf équipé de son système d'exploitation n'est pas gage de non-infection virale. C'est ce qu'a constaté l'éditeur russe de solutions de sécurité Kaspersky suite à une petite expérience pour tester la compatibilité d'un nouveau produit spécialement dédié aux netbooks, qui a révélé la présence de malwares sur un classmate PC M&A Companion Touch fonctionnant sous Windows XP.

Pourtant tout droit sorti de son emballage, le netbook contenait trois nuisibles dont un rootkit et un ver informatique qui pour se propager tire parti de la fonctionnalité AutoRun de Windows via des périphériques amovibles. En l'occurrence, ce ver a pour objectif de voler des mots de passe de jeux en ligne.

Kaspersky qui a prévenu M&A de sa trouvaille, a donné plus de détails à Computerworld, précisant que l'infection remontait au mois de février 2009 avec pour indice la présence décelée de plusieurs points de restauration dont un coupable. À cette époque, la machine a été mise à jour avec de nouveaux pilotes pour un produit Intel avant de quitter l'usine. Une mise à jour opérée depuis une clé USB infectée.

De cette expérience, Kaspersky tire la conclusion qu'il est préférable pour un utilisateur avant de connecter son ordinateur même neuf à Internet, de procéder à une analyse antivirale en installant une solution de sécurité à jour grâce à des signatures de virus glanées sur un autre ordinateur. À défaut, on peut aussi imaginer que par mesure de sécurité, la première connexion au Net soit consacrée à un scan en ligne.

Évidemment, compte tenu de son activité, Kaspersky a beau jeu d'émettre une telle recommandation. Reste que même si ce genre d'infection virale en usine est relativement rare, des précédents existent.