Le télescope spatial Kepler de la Nasa a été lancé en 2009 avec pour mission de détecter des planètes situées en dehors de notre système solaire. Une observation de la luminosité de quelque 145 000 étoiles afin de détecter des baisses de celle-ci qui pourraient indiquer le passage d'une planète.

Kepler-K2 Sur des milliers de planètes candidates, la Nasa avait confirmé au mois de mai dernier l'existence de 1 284 nouvelles planètes. Des identifications réalisées grâce au premier lot de données de Kepler dont la mission a pris fin en 2013 après une panne de ses stabilisateurs.

Toutefois, ce dysfonctionnement a pu être contourné en s'appuyant sur la pression induite par le rayonnement solaire et afin d'obtenir une stabilisation suffisante pour permettre une nouvelle campagne de détection d'exoplanètes. Une mission baptisée K2.

C'est dans ce deuxième lot de données qu'il est aujourd'hui confirmé par une équipe internationale d'astronomes l'existence de 104 nouvelles exoplanètes. Cela avait déjà été évoqué en début d'année.

Parmi cette centaine de nouvelles planètes, au moins quatre pourraient être des planètes rocheuses. Elles seraient 20 à 50 % plus grandes que la Terre et orbitent avec une période de révolution comprise entre 5,5 et 24 jours autour d'une étoile naine (une naine rouge) située à 181 années-lumière de nous dans la direction de la constellation du Verseau.

Malgré de telles orbites, deux de ces quatre planètes seraient exposées à des niveaux de rayonnement de leur étoile comparables à ceux sur Terre. L'étoile naine est moins brillante et deux fois plus petite de notre Soleil. De quoi être potentiellement dans une zone " habitable " où les conditions pourraient être favorables à l'apparition de la vie. Pas de certitude cependant dans la mesure où d'autres critères doivent être pris en compte (atmosphère, champ magnétique...).

Source : Nasa