Développé par la Nasa, le télescope spatial Kepler a été lancé en 2009 pour détecter des exoplanètes dans la constellation du Cygne. En raison d'une panne de ses stabilisateurs, sa mission principale a pris fin en 2013.

Toutefois, les ingénieurs de l'Agence spatiale américaine ont été en mesure de restaurer suffisamment de fonctions pour permettre à Kepler d'explorer une partie plus importante de la Voie Lactée dans le cadre d'une mission K2.

Outre de nombreuses candidates, la mission Kepler a permis de confirmer l'existence de 2 342 exoplanètes, et une trentaine dans la zone dite habitable de leur étoile avec une taille de moins de deux fois celle de notre Terre. Pour la mission K2, ce sont 307 exoplanètes qui ont été confirmées.

Kepler

Ce n'est pas le " chant du cygne ", mais la fin de Kepler est proche. Selon la Nasa, les réserves de carburant de Kepler seront épuisées d'ici quelques mois. Dans une FAQ, la Nasa explique que Kepler ne dispose pas d'un moyen de propulsion électrique. Ses panneaux solaires servent uniquement à fournir de l'énergie pour l'électronique embarquée.

" Kepler utilise les propulseurs à carburant pour aider à corriger la dérive et à effectuer de grandes manœuvres, notamment en pointant vers de nouveaux champs de vision et en orientant ses émetteurs vers la Terre pour transmettre des données scientifiques en liaison descendante et recevoir des commandes ", écrit la Nasa qui interrompra les communications.

Avec les missions à rallonge de la Nasa… nous ne sommes toutefois pas à l'abri d'un surprise de dernière minute. Et Nasa oblige, le télescope spatial TESS est prêt pour la relève. Transiting Exoplanet Survey Satellite devrait être lancé mi-avril. Dans le cadre d'une mission de deux ans, il devra observer plus de 200 000 étoiles à la recherche d'événements de transit, et donc pour détecter des exoplanètes.

Également utilisée avec Kepler, la méthode du transit repose sur la mesure des variations du flux lumineux d'une étoile qui trahissent le passage d'une planète devant son étoile hôte. TESS se concentrera sur les étoiles les plus brillantes à moins de 300 années-lumière.