La Ring, lancée au mois de mars dernier sur Kickstarter est à mettre au compte des déceptions de la plateforme. Non pas parce que le projet a capoté avant l'heure, ni même pour une quelconque annulation, mais plutôt par la qualité des produits livrés, bien en deçà des attentes des investisseurs.

Kickstarter Ring  Au départ, la bague proposait un concept simple : permettre au porteur de piloter un ensemble de dispositifs connectés par de simples gestes. Pour ce faire, la bague embarque un ensemble électronique et se connecte sans fil à un smartphone, dont l'application fait tampon pour permettre de piloter divers appareils domotiques : lumière, télévision, prises connectées.

Au passage, la bague permet de contrôler son smartphone d'un simple geste : volume, navigation, préparation d'un tweet, pilotage d'une montre connectée... On évoque même la possibilité d'écrire en dessinant chaque lettre dans l'air avec son doigt...

Rapidement, le projet récolte 880 000 dollars sur les 250 000 attendus, les premières versions sont livrées, et la variante grand public, facturée 269 $ est également disponible...

Un prix énorme proportionnel à la déception des utilisateurs puisque la bague se veut totalement inutile et inutilisable... Comme l'explique le Youtubeur Snazzy Labs, la bague est presque incapable de reconnaitre la moindre gestuelle.

  

Il estime ainsi à 5% le taux de reconnaissance des gestes, y compris les plus simples. Et lorsque les gestes sont reconnus, les contrôles se veulent complexes et soumis à une latence importante.

Pire, l'application sous iOS et Android doit systématiquement être lancée et en plein écran pour que la bague soit capable de transmettre des commandes. En tâche de fond, elle coupe toute liaison avec la bague...

À cela, ajoutez le fait que la bague est tout simplement énorme, que la recharge sans fil promise se présente sous la forme de deux connecteurs qui impliquent un positionnement très précis...

Heureusement, toutes les campagnes de Kickstarter ne se soldent pas par la déception des acheteurs et investisseurs, reste qu'il convient de rester méfiant face aux promesses de certaines start-ups.