Killzone 2 adopte des couleurs beaucoup plus sombres et pâles, notamment le gris, par rapport aux années passées afin d’augmenter cette sensation d’oppression et d’éviter de transformer ces fusillades en de simples balades estivales. D’un terme technique et artistique, le jeu reste de grande qualité et affiche une mise en scène travaillée.

Il n’hésite d’ailleurs pas à jouer sur l’éclairage et la fumée pour impressionner plus encore les joueurs qui auront plaisir à découvrir les belles et fluides transitions placées entre les phases de jeu in-game et les cinématiques. Les animations des ennemis ne manquent certainement pas de piquant, malheureusement tous les décors ne seront pas destructibles, ils sont même limités.


Le mode multi-joueurs en renfort
La Six-Axis n’est pas oubliée, elle servira notamment à interagir avec l’environnement. Pour activer un interrupteur, il faudra incliner la manette de haut en bas. Dans le cas d’une valve, cette inclinaison s’effectuera de gauche à droite. Une manière efficace de mettre à contribution la Six-Axis sans pour autant compliquer la vie des joueurs.

Mais un Killzone reste un Killzone. Ce second opus est toujours aussi linéaire et scripté qu’auparavant, il offre des choix relativement limités dans la progression scénaristique et c’est bien dommage. Arborant un fier aspect technologique, le concept veut à première vue convaincre par ses qualités visuelles, une stratégie à double tranchant.

Date de sortie prévue pour le mois de Février 2009 sur PS3.