Nous vous en parlions ici que Microsoft avait répondu favorablement aux exigences de la Commission Européenne, du moins sur 20 exigences sur 26, les 6 denières étant toujours en discussion.

Bien sûr de nouvelles discussions houleuses vont avoir lieu à Bruxelles pour régler le problème hégémonique du Géant du logiciel.

La Commission montrait du doigt Microsoft pour n' avoir pas mis en oeuvre les mesures nécessaires pour ouvrir à ses concurrents les secrets de ses programmations qui leurs permettraient alors de déployer des solutions intéropérables concurrentielles.

Faux ! rétorque aujourd'hui Microsoft..

Microsoft annonce accepter d'étendre la période de consultation des documents techniques de Windows à huit jours et de baisser le tarif de consultation à 500 euros par jour contre 3 880 euros auparavant.

L'éditeur s'engage, en outre, à proposer désormais un système de licences multiples et à baisser ses tarifs

Une avancée non négligeable dans la résolution du conflit.

Mais la Commission se préoccupe d'un dernier point sur lequel Microsoft n' entend pas déroger.

Microsoft interdit en effet aux vendeurs Opensource d'acquérir une licence et refuse de communiquer ses protocoles.

De plus, des industriels comme IBM, Oracle, Nokia, Red Hat et RealNetwork viennent de signer un pacte avec la Commission en leur apportant leur soutien dans la lutte contre Microsoft.

Novell se voit donc renforcé dans sa lutte qui l'opposera l'année prochaine au tribunal devant Microsoft.

Si l'on pensait que le Géant de Redmond pliait sous le joug de la Commission, chose évidente sur certains points, il y a des mesures sur lesquelles Microsoft ne veut pas céder.


Affaire à suivre.

Source : Le Monde