Récemment, Eidos se disait sous le charme du français UbiSoft, sans que les bancs soient publiés.
Rebondissement dans le mariage du siècle, Eidos se dit conquis par son concurrent SCI qui apporte une dote de 72.8 pences par action, avalisé par le Conseil d' administration.
Pourtant le mois dernier, Elevation Partners, avait reçu l'aval pour 50 pences par action.
Les actionnaires d'Eidos, qui représentent 41 % de son capital, ont déjà accepté l'offre.
Le choix de SCI est financier mais aussi "patriotique". L'éditeur est en effet britannique. Le gouvernement voyait en effet d'un mauvais oeil le fleuron Eidos passé sous commandement américain.
Eidos ne peut faire la fine bouche dans cette affaire, ses caisses restent inexorablement vides et pour obtenir des crédits, l'éditeur anglais doit prendre une décision.
"Si, au 25 mars, une offre de reprise n'a pas été déposée (...) ou un financement alternatif mis en place, RBS se réserve le droit d'exiger du groupe qu'il entreprenne des cessions d'actifs ou de propriété intellectuelle pour un montant équivalent au prêt plus les frais".
