On a souvent coutume de parler ici de migrations depuis les plates formes Microsoft vers les plates formes Linux, réputées plus fiables et moins onéreuses.

Olivier de la Clergerie, Directeur Général de la société LDLC, une société de vente de matériel informatique en ligne bien connue des internautes, lance un pavé dans la marre en choisissant l’option opposée.

Plutôt sévère après six ans d'expérience, le bilan de LDLC est sans appel :

« l'open source est un gage de puissance mais qui a son prix et ses inconvénients : très cher en coûts d'administration et, finalement, l'expérience le prouve, pas vraiment synonyme de liberté comme on pourrait le croire ».


La société a donc choisi d’adopter la plate-forme Windows de Microsoft afin de gagner en réactivité, en indépendance et en coûts.

Il poursuit : « Lorsqu'on met côte à côte les coûts réels de l'open source et ceux d'une plate-forme Windows, l'avantage va incontestablement à Microsoft. Les investissements en licences sont plus élevés, certes, mais il me semble également qu'un expert Microsoft revient aussi entre 20 et 30% moins cher qu'un expert en Open Source. Autre avantage : plus de perte de temps passé sur Internet à chercher des solutions, à vérifier leur fiabilité, à développer et à intégrer des briques … sans compter sur la possibilité de ne plus être tributaire des développeurs qui conçoivent la plate-forme »

Entrepris début 2003, le projet de migration est devenu opérationnel dix mois plus tard. Le système d'information de LDLC repose aujourd'hui sur quatre serveurs Internet Information Server (IIS) qui réceptionnent les requêtes des visiteurs.

"La migration s'est effectuée assez rapidement", reconnaît Olivier de la Clergerie, "dès lors que l'on tient compte de la complexité inhérente à une plate-forme de commerce électronique ».

Positionnée sur le marché du commerce en ligne de matériel informatique depuis 1997, LDLC n'a cessé de développer son activité au fil des années. En 2000, LDLC est devenu le plus important site de commerce électronique côté à la Bourse de Paris.



Source : Microsoft témoignage
Merci à Bill d'avoir rédigé cette news