Les lecteurs disposent d'un écran souple ultra-mince ne nécessitant pas de rétro-éclairage, fatigant pour les yeux, et font appel au principe de l'encre électronique, offrant un fort taux de contraste et des caractères affichés nets.
L'offre d'abonnement comprend une version spéciale des Echos mais aussi une sélection de dépêches AFP et des livres numériques. La mise à jour se fait automatiquement en se connectant à Internet via le port USB ou en connexion WiFi.
Deux lecteurs proposés
Deux lecteurs sont disponibles, l'un de petite taille et conçu par la société française Ganaxa, ne pesant que 174 g. Il embarque 64 Mo de mémoire interne et une carte mémoire 512 Mo. L'autre, plus volumineux, est le modèle proposé par iRex, l' iLiad, un lecteur pesant 400 g et doté d'une mémoire interne de 128 Mo. Il peut être piloté à l'aide d'un stylet.
L' iLiad accepte les formats d'ebooks issus du distributeur Mobipocket, détenu depuis peu par Amazon. Cela permet de disposer d'une base d'un millier d'ouvrages, en attendant l'ouverture du kiosque "e-paper" d'Amazon le 15 octobre prochain aux Etats-Unis.
Côté prévisions, Philippe Jannet, directeur des éditions électroniques espère intéresser 1000 à 1500 abonnés d'ici la fin de l'année. Les offres d'abonnement sont conséquentes, 649 € TTC pour le lecteur Ganaxa avec un an d'abonnement aux Echos, et 769 € TTC pour le lecteur lLiad.
D'autres médias pourraient utiliser la plate-forme e-paper développée pour Les Echos, mais le système n'a pas vocation à devenir un incontournable des éditions numériques. Le journal est d'ailleurs accessible par d'autres moyens sur différents terminaux portables.
Source :
Les Echos
