Une fois l'idée d'Amazon Prime Air lancée, un système de livraison de produits achetés auprès du géant de la vente en ligne, acheminé par drone volant jusqu'au client, une foule d'acteurs de la vente ou de la livraison ont fait connaitre des projets similaires.
Or, la FAA et les diverses autorités de régulation du trafic aérien ont rapidement mis un terme à toute précipitation : l'usage des drones commerciaux devra être réglementé et particulièrement encadré.
Et si Google vient de dévoiler à son tour son Project Wing, un autre service de livraison par drone, cette fois c'est la NASA qui donne son avis sur le déploiement de tels services.
Selon l'agence spatiale américaine, il devrait être particulièrement complexe de réguler le trafic de drones au-dessus des villes. La NASA aurait déjà conçu un programme de gestion du trafic d'engins volants à de faibles altitudes. Un logiciel qui tiendrait compte de plusieurs facteurs comme la température, le vent, les capacités techniques des modèles... autant d'éléments cruciaux pour des drones légers à l'autonomie et à la puissance limitées.
Deux critères majeurs sont donc à prendre en considération, selon lui, lors de l'exploitation de ces drones commerciaux. Le premier est la densité d'habitants en fonction des zones survolées, l'autre étant le prix que les usagers seront prêts à payer pour accéder au service.
Dans un premier temps, ce sont les zones les plus reculées et difficilement accessibles par les voies terrestres qui devraient le plus largement profiter de ce type de livraison, à condition là encore de concevoir des drones capables de parcourir de grandes distances avec suffisamment de capacité d'emport.
Les premières livraisons devraient ainsi être programmées d'ici cinq ans dans des zones peu peuplées. La livraison par drone en ville pouvant ne pas intervenir avant plusieurs dizaines d'années.