Makerbot a largement contribué à la présentation de la technologie d'impression 3D au public. Multipliant les démonstrations, proposant aux particuliers d’imprimer leurs projets aussi divers que variés, et vendant même des imprimantes de hautes performances directement au grand public.

ouya makerbot  Un succès qui s’est accéléré ces dernières années et qui intéresse visiblement Stratasys, une société Israelienne spécialisée dans l’impression 3D dans le milieu professionnel.

Un accord aurait été passé entre les deux firmes pour un rachat de Makerbot à hauteur de 604 millions de dollars si la transaction est autorisée. Sur ces 604 millions de dollars, deux tiers seront présentés sous la forme d’actions, et le tiers restant dépendra des performances de Makerbot sur les deux années à venir.

Scanner Makerbot  Bien que travaillant toutes deux dans le milieu de l’impression 3D, les deux sociétés occupent deux marchés totalement différents. Si c’est sur une imprimante haut de gamme de Stratasys qu’a été réalisée la première version du pistolet Liberator de Defense Distributed, Makerbot est plutôt orienté vers l’impression de loisir .

Makerbot s’est d’ailleurs diversifiée et a annoncé il y a quelques mois la création d’un scanner 3D permettant de faciliter la modélisation d’objets dans le but de les répliquer.

Les deux sociétés pensent que leur alliance pourrait leur permettre de dominer le marché, mais également de démocratiser plus rapidement l’impression 3D dans les milieux professionnels et auprès du grand public.

Depuis 2009, Makerbot a vendu près de 22 000 imprimantes 3D, dont 11 000 de ses toutes dernières versions de Replicator 2.

Source : The Verge