
Se présentant comme le DG d'une petite société Linux qui travaille dur pour trouver sa place sur le marché du logiciel, Bancilhon se rappelle tout d'abord au bon souvenir de Ballmer : " Nous sommes l'une des sociétés Linux qui n'a pas signé d'accord avec votre firme (personne n'est parfait) ". Puis, vient le sujet de la discorde avec un ton légèrement irrévérencieux.
La lettre ouverte du DG de Mandriva

" Aujourd'hui, nous entendons de la part du client une histoire totalement différente nous prévenant que comme convenu il va payer pour le logiciel Mandriva mais va par la suite le remplacer par Windows" . Et Bancilhon de poursuivre : " Wouah ! Je suis impressionné, Steve ! Qu'avez-vous donc fait à ces personnes pour qu'elles changent d'avis comme ça ? Cela me paraît très clair et le sera pour tout le monde. Comment qualifiez-vous ce que vous venez de faire là où vous vivez ? Pour moi cela porte divers noms, je suis sûr que vous les connaissez. Hey, Steve, comment vous sentez-vous le matin en vous regardant dans le miroir ? "
Evoquant un sens de l'éthique qui fait défaut à Microsoft, le responsable de Mandriva conclut sa missive par un post-scriptum à destination des ses amis nigérians afin qu'ils révisent leur position : " Il est encore temps de faire le bon choix ".