gary mckinnon pirate hacker Les carottes semblent définitivement cuites pour Gary McKinnon qui devra répondre de ses actes de piratage devant la justice US. Tout a été tenté mais l'extradition du Britannique vers les Etats-Unis paraît désormais inéluctable, le gouvernement de son pays a en effet décidé de ne pas lever le petit doigt pour s'opposer à son voyage à haut risque en terres américaines.

Dans l'ultime épilogue de la saga McKinnon en partance pour le pays de l'Oncle Sam, son avocate après avoir sollicité en vain la Cour européenne des droits de l'Homme, avait fini par en appeler à la ministre de l'Intérieur britannique, arguant que son client recevrait dans son propre pays des soins plus appropriés pour traiter son syndrome d'Asperger récemment diagnostiqué. Argument apparemment non recevable pour la ministre qui n'a pas daigné en faire la demande aux autorités américaines.

McKinnon qui a déjà avoué son intrusion dans les réseaux informatiques de la NASA et du Pentagone, a toujours réfuté des dégâts occasionnés pour les 97 ordinateurs piratés parmi lesquels l'effacement de fichiers sensibles qui ont rendu inopérant des systèmes militaires peu de temps après les attaques du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Craignant d'être traité tel un terroriste alors qu'il clame avoir recherché des preuves de l'existence de technologies extra-terrestres dissimulées par le gouvernement US, McKinnon encourt des dizaines d'années de prison.

Interrogée par vnunet.com, l'avocate de McKinnon estime que les autorités américaines vont vouloir faire de son cas un exemple, alors que selon le système judiciaire britannique, il risquerait seulement 3 à 4 années de prison.