Le constructeur britannique a donc signé avec la FIA pour fabriquer les transmissions, l'électronique et les moteurs des bolides qui s'élanceront sur les pistes à partir de 2014 dans le championnat de Formule E.
Martin Whitmarsh, CEO du groupe McLaren explique cette décision par une profonde conviction que les sports mécaniques peuvent aider au développement et à la démocratisation des technologies futures.
La Formule E, dont la saison devrait débuter d'ici 2014 dispose déjà d'un atout exceptionnel qui devrait aider à son succès : pas question de circuits, les courses devraient s'effectuer directement dans les quartiers des grandes métropoles.
Avec zéro émission de Co², pas de gaz d'échappement, et presque aucun bruit, la Formule E présente tous les avantages permettant de s'installer au coeur des villes sans perturber le voisinage.
L'implication de McLaren dans le projet devrait apporter la notoriété nécessaire à la Formule E et sensibiliser davantage le public, si ce n'est des intérêts bénéfiques et écologiques du procédé, sur les performances permises par la technologie.
Actuellement, Rio de Janeiro a déjà signé pour héberger une étape du championnat, Miami et New York étant également sur le point d'accepter. Reste à savoir si la FIA donnera les moyens à la discipline pour en faire le sport mécanique de demain.
