Ce week-end, Mega a fait le point sur sa première semaine de lancement. Kim Dotcom en a profité pour glisser que des dizaines de millions de fichiers ont été mis en ligne. Une cinquantaine d'entre eux ont fait l'objet de demandes de retrait par des ayants droit.

Avocat très médiatique de Mega et impliqué dans le traitement de l'affaire MegaUpload, Ira Rothken a apporté des précisions chiffrées à Computerworld. Mega a dû répondre à 150 demandes d'ayants droit pour un total de 250 fichiers.

Ces demandes de suppression ont émané des États-Unis mais également d'autres pays. Mega joue pleinement le jeu en réagissant promptement. " Mega ne veut pas que des gens utilisent ses services de stockage en cloud à des fins illicites. "

Il est évident que compte tenu du passif MegaUpload, Mega est surveillé comme le lait sur le feu et tout écart de conduite pourrait lui être fatal.

Mega-security Avec Mega, le contenu est chiffré avant sa mise en ligne effective. Ainsi, le groupe n'est pas à même de connaître la teneur de ce contenu. Par contre, en sa qualité d'hébergeur, il doit répondre aux demandes valables d'ayants droit pour une suppression de contenu illicite.

Ces derniers doivent donc vérifier eux-mêmes les contenus et pour cela disposer de la clé publique associée. Une telle clé peut être accolée directement à une URL de partage mais elle peut également ne pas l'être.

Pour Ira Rothken, Mega est un fournisseur comme l'est YouTube de Google. Ces technologies sont à " double usage " et peuvent être utilisées " à la fois de manière légitime et illégale ". Il pointe du doigt les " extrémistes du droit d'auteur " qui ne verront que les mauvais usages en " ignorant les utilisations bénéfiques pour la société. "