Affaire MegaUpload : Kim Dotcom évite la prison

Se disant ruiné, il craignait de passer par la case prison. En attendant son éventuelle extradition, Kim Dotcom reste en liberté sous caution en Nouvelle-Zélande.
Kim Dotcom peut esquisser un sourire. Dans le cadre de l'affaire MegaUpload, il redoutait de devoir retourner en prison. Le fondateur de la célèbre plateforme fermée en janvier 2012 par les autorités américaines restera finalement en liberté sous caution en Nouvelle-Zélande.
L'homme est en liberté surveillée depuis février 2012 et clame son innocence alors que la justice américaine l'accuse d'avoir amassé 175 millions de dollars en distribuant des copies illégales de films, séries, logiciels et autres contenus par le biais de MegaUpload.
La justice néo-zélandaise n'a pas trouvé de preuve que Kim Dotcom a caché de l'argent et a estimé peu probable qu'il tente de s'enfuir avant son procès en extradition vers les USA. Repoussé à de multiples reprises, celui-ci doit désormais se tenir en juin 2015.
Mega and I are both FREE :-) pic.twitter.com/xCZ8I8YX42
— Kim Dotcom (@KimDotcom) 1 Décembre 2014
Pour autant, les conditions du régime de liberté sous caution ont été renforcées. Les petites escapades aériennes ou maritimes lui sont désormais interdites.
La semaine dernière, Kim Dotcom s'est dit ruiné et lâché par ses avocats néo-zélandais après avoir dépensé 10 millions de dollars.
Il annonce que le prochain rendez-vous d'importance devant les tribunaux sera à Hong Kong. " Si nous gagnons, mon équipe juridique cherchera à obtenir des dommages de 2 milliards de dollars pour la destruction illégale de MegaUpload. "
Le site et les bureaux de MegaUpload étaient basés à Hong Kong. Kim Dotcom avance que Hong Kong n'avait pas le droit de laisser les autorités américaines agir comme elles l'ont fait, et ce alors que le groupe devait faire son entrée en bourse.
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L'appel de Kim Dotcom contre son extradition vers les États-Unis est rejeté par la justice néo-zélandaise. Au États-Unis, le fondateur de feu Megaupload (fermé en 2012) risque vingt ans de prison. Il va saisir la Cour suprême.
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La Haute Cour de Nouvelle-Zélande valide la procédure d'extradition de Kim Dotcom vers les États-Unis. Le fondateur de Megaupload ne rend pas les armes. Il est persuadé qu'il ne sera jamais extradé.
Vos commentaires
10 millions de dollars d'honoraires et ils le lâchent au milieu de l'affaire...
C'est le jeu ma pauv' Lucette!