L'affaire MegaUpload continue de faire grand bruit et la rumeur s'en mêle pour trouver de nouvelles causes à la fermeture de toute la galaxie Mega, laissant entendre que MegaUpload allait devenir gênant pour l'industrie de la musique voir du cinéma en lançant un service légal.

En plus de la violation de droits d'auteur, c'est la perspective de MegaBox qui aurait servi de détonateur pour déclencher les hostilités. MegaBox avait été pensé pour proposer un modèle économique alternatif à celui des labels.

MegaBox était présenté par le fondateur de MegaUpload, Kim Dotcom, comme un concurrent d'iTunes et la possibilité pour les artistes de vendre directement leurs œuvres aux consommateurs tout en récupérant rien de moins que 90 % des revenus générés.

megabox Autrement qualifié " d'iTunes sur le cloud ", MegaBox était en version bêta avec un lancement prévu cette année et éventuellement un alter ego pour les films, MegaMovie. Même pour des téléchargements gratuits, l'ambition avec MegaBox était de rémunérer les artistes grâce à une solution dénommée MegaKey permettant d'obtenir plus de revenus publicitaires.

À TorrentFreak, Kim Dotcom avait expliqué début décembre 2011 que MegaKey était un logiciel à installer et qui demandait la permission de remplacer entre 10 à 15 % des publicités en ligne vues par un internaute par des publicités ciblées issues de MegaClick, la régie publicitaire de MegaUpload.

Une théorie du complot contre MegaUpload avec en arrière-plan l'action de l'industrie du divertissement qui aurait vu ses intérêts compromis par MegaBox est en train de naître. Rappelons toutefois que les autorités américaines avaient préparé leur opération coup de poing depuis plus d'un an.

Rumeur folle ou pas ? Quoi qu'il en soit, pour la justice US, la raison de la fermeture de MegaUpload est un modèle bâti sur la violation des droits d'auteur. Arrêté en Nouvelle-Zélande, Kim Dotcom vient d'apprendre qu'il sera maintenu en détention jusqu'au 22 février prochain avant l'examen d'une demande d'extradition vers les États-Unis.

Source : TechCrunch