Jacqui Smith, dont les propos ont été relayés par l'agence de presse Reuters, déclarait : " Soyons clairs, Internet n'est pas une zone de non-droit pour le gouvernement. Si nous sommes prêts à prendre des mesures pour empêcher l'augmentation du nombre de jeunes gens vulnérables sur les sites communautaires, je pense qu'il nous faut aussi prendre des mesures contre ceux qui forment ces gens vulnérables pour les besoins de l'extrémisme violent. "
Malgré le scepticisme de l'opinion publique quant à l'utilité de ces mesures de filtrage, sachant que la fermeture d'un site Web dans un pays se traduit très souvent par l'ouverture d'un nouveau dans un autre pays, et celui des fournisseurs d'accès à Internet qui rappellent que filtrer l'idéologie est plus complexe que filtrer la pédophilie, du fait que ce filtrage implique le domaine plus vaste de la liberté d'expression, Jacqui Smith précise que : " Ce n'est pas parce que c'est difficile que nous ne devons pas essayer. "
Elle en appelle par conséquent aux différents acteurs du Web pour la mise au point de mesures de filtrage des contenus. Des rencontres avec eux sont prévues au cours des semaines à venir.
Source :
Reuters
