Entre Steve Mollenkopf qui deviendra finalement CEO de Qualcomm et Alan Mulally qui a redit une bonne fois pour toutes qu'il restait chez Ford Motors, la quête d'un CEO pour Microsoft est toujours en suspens et doit faire avec les défections.

Même si l'on ne sait pas si la décision de Mulally lui est propre ou est liée à la procédure de recherche chez Microsoft, la nomination d'un dirigeant externe à l'entreprise semble compromise. Et selon Reuters, ces nouveaux revirements remettent l'accent sur les candidatures internes.

Microsoft-logo  Les noms de Satya Nadella, responsable de la branche des services Cloud, et de Tony Bates, directeur du Business Development, reviennent donc dans la course, tandis que le cas de Stephen Elop, ancien de Microsft, ex-CEO de Nokia et bientôt de retour au sein du groupe de Redmond, reste toujours un choix possible.

Les paris sont ouverts chez les analystes, en fonction de leur vision de la stratégie du groupe, certains estimant que les candidats internes seraient peut-être plus aptes à procéder aux changements requis en connaissant bien les rouages internes de l'entreprise.

En attendant, de la même manière qu'un premier refus attribué à Alan Mulally avait fait reculer le cours en bourse de Microsoft, la nouvelle annonce de son maintien chez Ford a de nouveau fait reculer le cours de plus de 1%, sur fond de déception.

La nomination, un temps espérée sur la fin de l'année 2013, reste toujours attendue sur le début de l'année 2014, a indiqué l'un des membres du comité spécial en quête du prochain CEO de Microsoft.