Pour les tablettes, Microsoft n'a pas peut-être pas vu venir le marché mais il a l'excuse de ne pas être le seul : Michael Dell, fondateur et CEO du groupe éponyme, reconnaissait il y a peu avoir été surpris par l'essor des tablettes.
Et si Steve Ballmer semble conserver la confiance du conseil d'administration, certains gros investisseurs ne cachent plus leur irritation. Ainsi, David Einhorn, du hedge fund Greenlight Capital, appelle ouvertement à son remplacement après dix années de service.
Une gestion incohérente et improductive
Il considère que la présence de Ballmer est le frein pesant sur le cours en bourse du groupe de Redmond et qui n'a pas permis d'en tirer les bénéfices malgré les performances de la société ces dernières années.
Et de l'accuser d'être un homme du passé, incapable de profiter des opportunités des réseaux sociaux et de la recherche en ligne, et comptant beaucoup trop sur Windows, au risque de tuer dans l'oeuf des idées alternatives si elles menacent ce fondement.
Nul doute que les prochains trimestres vont continuer d'instiller une certaine pression sur Steve Ballmer, les nouvelles stratégies promises ( soutien de Nokia sur les smartphones Windows Phone, Windows 8 adapté aux processeurs ARM ) n'étant pas attendues avant 2012. Ce qui ne satisfera sûrement pas les investisseurs à court terme.
Publié le
par Christian D.

Source :
Wall Street Journal

Journaliste GNT spécialisé en mobilité / Ante-Geek des profondeurs du Web et d'ailleurs
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