Le procureur fédéral Harald Range a annoncé dans un communiqué qu'il ne disposait désormais plus de suffisamment de preuves pour continuer l'enquête autour des écoutes supposées d'Angela Merkel par la NSA.

Michael Rogers NSA En 2013, le Spiegel publiait un rapport dans lequel il était indiqué que les USA espionnaient le téléphone portable de la Chancelière allemande depuis 2002. Suite à cette accusation, la Maison-Blanche tentait de rassurer en indiquant que la Chancelière n'était plus sous écoute depuis plus de dix ans.

Le procureur fédéral a précisé que bien que le document de la NSA contienne un numéro de téléphone qui a effectivement pu être lié à la Chancelière allemande, il n'a pu être prouvé qu'il s'agissait là d'une mise sur écoute officiellement commanditée par la NSA. En outre, il a également été notifié l'absence de preuve concernant la supposée mise sur écoute.

Lors d'une rencontre entre Merkel et Obama autour de la politique de surveillance des USA, le président américain appelait à ce que " les Allemands nous laissent le bénéfice du doute".