Google Cette pratique frauduleuse constitue une menace pour Google, Microsoft et Yahoo puisqu'elle met en péril la relation de confiance avec les annonceurs publicitaires et plus généralement la fiabilité de ce marché.

L'initiative menée par ces trois groupes, qui possèdent 86 % du marché états-unien selon comScore, a été rejointe par les moteurs de moindre renommée Ask.com et Looksmart ainsi que par le Media Rating Control, organisation créée il y a 42 ans.


L'union fait la force
Cette collaboration entre les trois plus grandes firmes du secteur montre à elle seule l'ampleur du phénomène et les risques financiers engendrés par les fraudes au clic qui ont impliqué un nombre croissant d'affaires judiciaires.

Un des problèmes de la lutte contre la fraude au clic est sa définition : l'alliance s'attèlera donc à éclaircir ce qui constitue une fraude et ce qui ne l'est pas. En revanche, la finalité est connue : les annonceurs sont affichés grâce à un trafic stérile produit par quelqu'un qui clique à plusieurs reprises sur un lien sponsorisé sans intention d'acheter quelque chose.

Les moteurs de recherche et leurs partenaires sont supposés récupérer une commission sur chaque clic sur un lien sponsorisé, même si l'activité de l'entreprise ne se ressent pas dans les ventes. Selon les mots entrés dans le moteur de recherche, chaque clic peut donner une commission allant de quelques centimes à 20 dollars.

Il sera très difficile de définir et de traquer les fraudeurs au clic ; comment différencier quelqu'un qui clique au gré de ses pérégrinations sur la toile de quelqu'un qui clique volontairement pour ne rien acheter '