Moviebeam logo La raison de la difficulté rencontrée par MovieBeam sur le marché est due largement au côté technique de la chose puisque au lieu de s'appuyer sur les accès Internet haut-débit existants, MovieBeam recevait le contenu par les ondes grâce à son boitier spécifique. Un accès téléphonique était nécessaire pour la facturation et l'achat de films. Bref, compliqué et trop peu adapté à ce qui existe et se fait de nos jours.


Compliqué et cher, pas la bonne formule...
Et, si vous n'étiez pas rebutés par la difficulté du service, les prix étaient là pour s'assurer que vous le soyiez : les clients devaient payer 250 $ pour le boîtier, (bien que les prix aient ensuite été baissés vers 100 $ avec des promotions) ainsi qu'une somme unique de 30 $ pour l'activation du service. Les films coûtaient, eux, de 3.99 à 1.99 $, avec une majoration d'1 $ pour du contenu haute définition.

Donc récapitulons, ceux qui payent plein pot et qui veulent du HD devaient donc s'acquitter de la somme de 216 euros pour voir ne serait-ce qu'un film en HD. Ca fait un peu cher quand même...

MovieBeam n'utilisant pas Internet, il n'était disponible que dans 31 zones métropolitaines ce qui limitait d'autant plus sa base d'abonnés potentiels. Movie Gallery a tout de suite annoncé, lors du rachat, qu'elle allait changer ce système et qu'elle allait utiliser l'infrastructure back-office de MovieBeam tout en ajoutant d'autres fonctions, y compris l'utilisation des connexions haut-débit.

Joe Malugen, le DG de Movie Gallery a aussi expliqué qu'il comptait distribuer ce nouveau service dans les magasins Hollywood Video et Movie Gallery existants, ainsi que sur son site web. Nous ne savons pas encore ce qu'il adviendra des abonnés actuels, qui pâtissent souvent du changement dans de telles conditions.