Il aura fallu plus de deux ans de travail à une cohorte d'enthousiastes pour pouvoir enfin dévoiler la version 2.0 finale de la base de données Firebird.


Stravinsky serait fier de lui
L'attente aura été longue, mais Firebird devrait tenir ses promesses : la base de données dynamique open-source a en effet vu son code-source modifié en profondeur, ce qui, de l'avis de ses concepteurs, devrait faciliter la transition vers une future déclinaison 3.0 ; le support linguistique est également amélioré, tandis que les performances sont revues à la hausse.

Du code originel, et après une brêve brouille avec Mozilla autour du nom que ce dernier comptait donner à ce qui s'appellerait finalement Firefox, il ne subsiste plus grand chose. Cela a permis de passer quelques écueils, comme la limite à 256 bits dans l'indexage, ou celle à 30Go dans la taille des tables. Une compatibilité avec les plate-formes 64-bit (AMD64 et Intel EM64T) est également au programme sous Linux. Une version 64-bit est actuellement en cours de validation sous Windows. La sécurité n'est pas en reste, notammment avec le recours au chiffrement pour les mots de passe et une meilleure protection contre les attaques dites "de force brute".

Firebird 2.0 supporte enfin les tableaux au format SQL200x dans leurs moindres détails, jusqu'aux adressages multiples et aux sous-requêtes. Comme le font remarquer avec leur habituel humour un brin caustique nos confrères britanniques du Register, Firebird, malgré ses qualités, ne pourra jamais concurrencer certains best-sellers informatiques ou électroniques en terme de popularité : personne n'a pour l'heure fait la queue dans le froid et sous la pluie pendant plusieurs jours pour en acquérir une copie. Cela n'empêche pas le site du projet Firebird d'être un peu saturé, ces dernières heures. Soyez patients...