asteroide terre impact nucléaire N'en déplaise à Elon Musk et sa société SpaceX qui verrait bien les premiers hommes sur Mars dès 2025, un mission d'exploration humaine reste un gros défi.

D'un autre côté, la Lune a déjà l'objet d'une visite et la NASA cherche donc un objectif intermédiaire qui permettrait de constituer malgré tout une première mondiale.

Pour le gouvernement Obama, un bonne thématique serait l'atterrissage d'une mission humaine...sur un astéroïde. Au-delà de l'exploit encore jamais tenté, le choix d'un tel corps céleste pourrait offrir des avantages comme une gravité faible mais ne nécessitant de puissants moteurs pour s'y poser ou en décoller, relève Ars Technica.

La difficulté reste de trouver le bon candidat et suffisamment proche pour pouvoir utiliser la nouvelle capsule Orion et ses 21 jours d'autonomie. Pour faire au plus court, l'idée serait donc d'envoyer d'abord une mission robotisée récupérer un morceau d'astéroïde et de le ramener à proximité de la Lune.

A partir de là, des astronautes pourraient venir visiter le fragment et devenir la première mission à se poser sur un astéroïde, accomplissant la vision proposée par Barack Obama en 2010 lors d'un discours sur les programmes d'exploration spatiale.

Initialement, la mission robotisée est censée décoller en 2020 et ramener le fragment d'asteroïde vers 2023, de sorte que les astronautes puissent y poser le pied d'ici 2025, mais des retards de mise en place du programme avaient décalé le calendrier au mieux de trois ans, repoussant la mission humaine vers 2028.

Ars Technica note que de nombreux obstacles pourraient faire capoter le projet, surtout au niveau décisionnaire alors que la mission n'est pas considérée comme devant apporter beaucoup à la science et que la création d'une colonie lunaire d'ici la fin des années 2020 suscite beaucoup plus d'intérêt.

Malgré tout, la mission d'exploration humaine d'un astéroïde combinerait de nombreuses technologies, et notamment celles de la propulsion grâce à l'énergie solaire, qui aurait l'avantage de nécessiter beaucoup moins de carburant et qui est vue comme la base de futures missions d'approvisionnement d'une colonie martienne.

Source : Ars Technica