A défaut d'avoir pu beaucoup communiqué avec le robot Philae posé mais sans doute dans une position inconfortable sur la comète Tchouri, la mission européenne Rosetta a permis d'en apprendre un peu plus sur ces corps vagabonds.

De son côté, la NASA donne les détails du lancement de sa sonde Osiris-REx qui aura quant à elle pour mission de collecter des échantillons sur un astéroïde mais aussi de les ramener sur Terre où ils pourront être analysés en détail.

Osiris-REx

Le départ est prévu ce 8 septembre 2016 depuis Cape Canaveral mais il lui faudra deux années pour atteindre son objectif : l'astéroïde Bennu. Une fois sur place, la sonde Osiris-REx utilisera ses différents instruments de mesure durant trois ans pour étudier le caillou de l'espace et cartographier sa surface.

L'objectif sera de trouver le meilleur site d'atterrissage pour ensuite collecter entre 60 g et 2 Kg d'échantillons que la sonde devra ensuite ramener sur Terre pour analyse, le retour devant se faire le 24 septembre 2023, si tout se déroule comme prévu.

La NASA précise que 4% des échantillons collectés seront récupérés par le Canada, partenaire de la mission spatiale, et 0,5% par le Japon. La grande majorité de la poussière d'astéroïde ramenée (75%) sera toutefois stockée avec soin et à l'abri de toute contamination terrestre pour des analyses ultérieures avec des techniques qui n'existent pas encore, de la même façon que les échantillons ramenés par les missions Apollo dans les années 70 continuent de révéler des surprises grâce à l'évolution des méthodes d'analyse.