La NASA teste son prochain robot martien dans le désert Chilien

La NASA met actuellement à l'épreuve les technologies qui seront déployées sur Mars d'ici quelques années. Et c'est ainsi qu'un prototype de rover est actuellement malmené dans le désert d'Atacama au Chili.
Avec les différentes sondes envoyées par la NASA vers Mars, on sait désormais que les paysages ressemblent à ceux que l'on peut trouver dans certaines zones sur Terre, notamment les déserts.
C'est en toute logique donc que la NASA teste actuellement son rover KREX-2 dans le désert d'Atacama au Chili. Le rover sera déployé sur la planète rouge d'ici 2020, mais avant cela, la NASA souhaiterait résoudre les quelques soucis rencontrés par son prédécesseur : Curiosity.
Si le désert d'Atacama a été choisi, c'est parce qu'il offre un faible taux d'humidité, qu'il est situé en altitude et que les rayonnements ultraviolets sont importants, ce qui se rapproche des conditions présentes sur Mars du fait de la faible densité de l'atmosphère de la planète.
Pour la NASA, il s'agira de mettre au point un système de déplacement plus avancé encore que celui de Curiosity. On a vu qu'avec le temps, certaines roues de Curiosity s'étaient dégradées, allant même jusqu'à se bloquer, et ce, bien prématurément. Il semble que les rochers qui parsèment la surface de Mars posent de lourdes contraintes sur le matériel, le prochain rover se devra donc d'y remédier.
La situation est d'autant plus importante que le prochain rover martien embarquera une foreuse plus lourde et imposante que celle de Curiosity, qui devrait lui permettre de réaliser des prélèvements plus profondément dans le sol de Mars.
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Le rover Mars 2020 a désormais un nom. Le choix s'est porté sur Perseverance pour l'astromobile de la Nasa qui doit arriver sur la planète rouge en février 2021.
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La NASA annonce avoir finalement décidé parmi les trois propositions initiales le site qui verra se poser sur Mars le rover doté d'instruments qui permettront peut-être de trouver des traces d'une vie passée sur Mars.
Vos commentaires
Tu sembles oublier ou méconnaitre une contrainte super importante dans ce type de projets =>le poids.
D'où la conception des roues actuelles de Curiosity qui n'ont pas été "pondues" par hasard.
Il faut que les "modules" prennent le moins de place possible et qu'ils soient également le plus léger possible.
Il y a des contraintes aussi bien en terme de volume et de poids (pour que les "bousins" puissent rentrer dans les lanceurs et qu'ils arrivent intact sur place) que financière.
Le gouvernement américain ne fait pas de chèque en blanc à la NASA, ils ont même plutôt tendance à réduire (tailler dans le gras) les budgets de la NASA et avec Donald TRUMP aux commandes, la situation ne risque pas de s'arranger à mon avis ...
Et si l'être humain était omniscient ça se saurait.
Et rien n'est inusable, même pas le diamant.
Z'ont qu'à attendre le lancement de SpaceX et de leur ITS.
Leur futur vaisseau spatial pourra délivrer 300 tonnes sur la surface de Mars.
http://www.voiture-telecommandee.info/wp-content/uploads/2016/02/En-piste-avec-son-buggy-thermique.jpg
Finalement, ce sont de grands enfants à la NASA
Le problème n'est pas d'envoyer des tonnes dans l'espace dans ce cas précis, mais d'avoir un système d’atterrissage qui puisse permettre, compte tenu de la faible densité de l'atmosphère martienne, de poser un équipement relativement lourd au sol sans l'endommager... C'est justement ce que testait l'ESA avec son module Schiaparelli le mois passé, avec l'issue que l'on connait...
Renseigne toi sur l'ITS de SpaceX.
Atterrissage vertical en douceur: http://i.imgur.com/RjcoofQ.jpg