Net Applications a livré ses dernières statistiques mondiales afin de rendre compte de l'évolution des parts de marché des navigateurs. Une nouvelle fois, si l'on s'attache aux tendances, c'est pour Google Chrome que le vent est le plus favorable avec près de 8 % et un gain de 0,3 point entre août et septembre.

Toujours du point de vue des tendances, Safari ( 5,27 % ) confirme sa progression qui demeure cependant moins marquée que pour Google Chrome. Quant à Firefox et Opera, si l'on peut aussi parler de progression sur le dernier mois, la tendance paraît plus à la stabilisation pour Firefox aux alentours de 23 %, tout comme Opera qui a bien du mal à décoller au-delà de 2,4 %.

Si Google Chrome est encore loin d'atteindre la part de marché de Firefox, il sera intéressant de voir si la sortie ( en fin d'année ? ) de Firefox 4 fera regagner de l'allant au navigateur de Mozilla ou si sa part d'utilisateurs est déjà bien constituée et ne peut plus guère évoluer.

La déception est peut-être du côté d'Internet Explorer. Le navigateur de Microsoft demeure leader mais vient de passer sous la barre des 60 % ( 59,65 % ) comme cela avait été le cas pour la première fois en avril 2010. Pourtant, ces dernières semaines, Microsoft a largement fait état de sa satisfaction de voir IE regagner des points.

ie9logo Dans la famille IE, la version 6 est à 15,5 %, IE7 à 10,4 % et IE8 à 29 %. Une tendance clairement à la baisse pour IE6 et IE7, et à la hausse pour IE8. Mais globalement, IE perd bel et bien des points. Sur les deux dernières semaines de septembre, la part de marché de la version bêta de IE9 a atteint 0,25 %. Selon Microsoft, cette bêta a déjà été téléchargée 6 millions de fois.

Alors que l'effet mécanique entre les baisses de IE6 et IE7 n'est pas totalement absorbé du côté de la version 8, Microsoft reste positif. General Manager Internet Explorer, Ryan Gavin déclare :

" Nous sommes ravis de constater que les utilisateurs choisissent des navigateurs plus modernes, comme en témoigne la baisse de l'usage de IE6 et IE7. C'est une bonne nouvelle pour l'industrie dans son ensemble. "