Le retour des téléphones portables NEC en Europe n'est pas encore assuré mais c'est une piste qui est sérieusement considérée, selon un porte-parole de la société. Bien que troisième fournisseur de terminaux au Japon, son marché local, le groupe connaît de sévères chutes des ventes et chercherait de nouveaux marchés pour ses mobiles.

Le marché japonais a en effet connu une forte contraction en ce début d'année du fait de moindres subventions de la part des opérateurs, ce qui fait grimper le prix des téléphones et d'une politique de forfaits avec engagement sur une longue durée, qui n'incite pas au renouvellement.


Europe et Chine en ligne de mire
Affrontant des baisses de ventes historiques, les fabricants japonais de terminaux tentent de trouver de nouveaux débouchés et envisagent un retour sur des marchés qu'ils ont pourtant quittés il y a quelques années, ne pouvant rivaliser avec les terminaux chinois à bas coût qui font le bonheur des opérateurs.

NEC s'intéresse donc à un retour en Europe et peut-être en Chine, avec des téléphones coûtant environ 300 dollars et qu'il faudrait pouvoir écouler au moins à 1 million d'exemplaires. Reuters rappelle que la branche téléphonie mobile de NEC n'est redevenue rentable qu'après l'arrêt des opérations extra-japonaises.

Mais pendant que NEC et Panasonic refluaient d'Europe et de Chine, c'est le concurrent Sharp qui en a profité pour s'implanter en Chine et écouler jusqu'à 4 million de combinés hors du Japon. Il prévoit de s'attaquer prochainement à l'Europe. Le retour des fabricants japonais en Europe semble donc être probable à moyen terme.

Source : Reuters