Récemment, nous avions traité le cas de l'affaire Anascape / Nintendo qui s'est clôturée en défaveur de la compagnie nipponne, tentant de mettre actuellement en œuvre une procédure d'appel. Toujours ciblé par les entreprises désireuses de se tailler une part du gâteau, Nintendo se voit confronté à nouveau à une plainte déposée par un certain John R. Martin.

L'américain en question s'est tourné vers la justice pour une nouvelle violation d'un brevet liée cette fois-ci à l'écran tactile et au dispositif de pointage utilisé par la Nintendo DS, compte tenu de son projet déposé en août 2005.


Rien à perdre
Il est utile de préciser que Nintendo a commercialisé la DS en novembre 2004 aux États-Unis, soit neuf mois avant le dépôt du brevet de John R. Martin qui se décrit comme un « système de jeu électronique commutable entre un mode de divertissement et un mode de jeu d'argent, utile dans des véhicules tels que des avions ou des bateaux qui se déplacent géographiquement dans des pays où ce type de jeux est légal. Une meilleure méthode de fonctionnement d'un écran tactile sur un moniteur CRT où LCD qui utilise le mouvement des doigts en tant qu'enregistrement d'entrée ».

Le travail n'est donc aucunement lié à la méthode d'utilisation de la DS même si le concept tactile y est sensiblement le même. Bien que le projet découle d'un premier dépôt datant de 1995, Nintendo a répondu à cette plainte en affirmant n'être en rien concerné avec le brevet de monsieur Martin. Évidemment, notre galopin a les dents trop longues, mais les preuves ne sont aucunement pertinentes pour lui donner raison.
Source : GamePolitics