Avec un chiffre d'affaires en recul de 7% sur le troisième trimestre 2017 par rapport à l'an dernier, soit 5,5 milliards d'euros, le groupe Nokia n'est pas à la fête. Son rachat d'Alcatel-Lucent pour constituer un équipementier réseau européen fort peine à se concrétiser et la 5G est encore loin.

Nokia logo Dans cette phase de transition, l'activité réseaux souffre et recule à elle seule de 9%. Dans le même temps, l'activité de licensing, portée par Nokia Technologies, connaît une belle progression de 37% mais, avec 483 millions d'euros, elle ne peut compenser le recul des activités d'équipementier réseau.

Tout en affirmant toujours que la 5G permettra de mettre en valeur ses solutions end-to-end impliquant la fourniture des équipements télécom mais aussi des solutions cloud, de gestion de réseau intelligente et des équipements réseau pour constituer une solution globale, Nokia indique que les difficultés vont perdurer jusqu'en 2018, évoquant les transitions technologiques en cours, la concurrence chinoise et l'effet adverse des consolidations télécom dans plusieurs pays.

Les investisseurs ont aussitôt sanctionné ces annonces, conduisant le cours de Nokia à chuter de plus de 10% après la présentation des résultats financiers trimestriels, malgré la promesse du CEO de maintenir le projet d'économie de 1,2 milliard d'euros l'an prochain.