C'est une nouvelle victoire pour Nokia dans sa tentative de séduire les opérateurs mobiles avec ses services. L'extension de partenariat négociée avec Orange va permettre de déployer une solution Nokia Messaging by Orange reposant sur le service lancé en fin d'année 2008 et visant à démocratiser la messagerie mobile, sur plusieurs terminaux Nokia de la gamme Orange Signature.
Cet accord renforce celui négocié sur trois ans en février 2008 et qui portait déjà sur l'intégration de services ( musique, jeux, GPS ) sur une série de terminaux Nokia. D'ici cet été, le Royaume-Uni d'abord, la France et l'Espagne ensuite, auront droit à droit à cette solution de push email sur Nokia E75, le premier terminal intégrant Nokia Messaging et d'autres terminaux.
Le service s'adressera aussi bien au grand public qu'aux professionnels et concernera jusqu'à 30 mobiles Nokia de la gamme Orange Signature en 2009. Il permet notamment de réunir plusieurs comptes de messagerie en un même point d'accès, ce qui se fera dans ce cas sur la page d'accueil Orange du terminal.
La messagerie mobile pour le plus grand nombre
Jusqu'à 10 comptes pourront être configurés, avec la possibilité de répondre aux messages, de les classer ou encore d'en lire les pièces jointes directement sur le mobile. Pour Kai Oistämö, vice-président exécutif de Nokia,
" Orange est le premier opérateur à annoncer une offre pan-européenne de Nokia Messaging pour ses clients et nous sommes ravis de cette extension de notre collaboration sur les services. L'accord sur Nokia Messaging va doper l'adoption du service de messagerie mobile, dont l'accès sera facilité par une activation directe sur le terminal et dans les points de vente. Nous estimons que la messagerie mobile est faite pour tous, pas seulement pour une frange du marché. "
Le partenariat entre Nokia et Orange permet également de s'entendre sur l'offre et les tarifs pratiqués sur les différents marchés où le service sera proposé au cours de l'année 2009. Pour Nokia, c'est aussi la satisfaction de voir ses services adoptés par les opérateurs alors que ceux-ci s'étaient montrés pour le moins méfiants lors de son arrivée sur cette activité, pas toujours enclins à partager les revenus générés et préférant mettre en avant leurs propres solutions.
