Et s'ils peuvent globalement se passer de câbles, les casques VR de salon, aux fonctionnalités avancées et destinés aux PC ou consoles, devraient conserver encore quelque temps leur lien filaire. C'est la prédiction réalisée par Palmer Luckey, fondateur de la société Oculus (détenue par Facebook) dont le premier casque VR commercial, l'Oculus Rift, est attendu en 2016.
Alors que les casques VR mobiles comme le Gear VR de Samsung (co-développé avec Oculus) laisse l'utilisateur libre de ses mouvements, des produits plus avancés comme l'Oculus Rift ou le PlayStation VR de Sony restent reliés à des câbles.
Ces derniers peuvent "casser" la sensation d'immersion, d'où des essais de casques VR souvent menés avec quelqu'un pour tenir les câbles et accompagner les mouvements de l'utilisateur pour qu'il puisse se plonger complètement dans la virtualité.
Cables are going to be a major obstacle in the VR industry for a long time. Mobile VR will be successful long before PC VR goes wireless.
— Palmer Luckey (@PalmerLuckey) 1 Novembre 2015
Le danger est que, passé les cinq premières minutes de découverte, l'engouement s'éteigne du fait d'une ergonomie difficile et d'un manque de confort des casques VR. La compréhension de ces difficultés est loin d'être anecdotique car elle peut conditionner toute l'expérience utilisateur autour de la réalité virtuelle.
De fait, faut-il privilégier une expérience de réalité virtuelle en toute liberté ou vaut-il mieux se tourner vers une solution aux déplacements plus limités, avec par exemple l'utilisateur installé dans un siège et dont les mouvements sont limités à ceux de la tête, ce qui permettrait de rendre beaucoup plus discrets les câbles encore indispensables ?