En l'espace d'une semaine, le navigateur Opera sur l'ordinateur a gagné plus de 2 millions de nouveaux utilisateurs. Un record d'adoption en près de 20 ans d'histoire pour ce navigateur. La version 40 d'Opera intègre un VPN gratuit et illimité qui suscite manifestement l'intérêt.

Il n'est pas activé par défaut. Pour cela, il faut faire un tour du côté des paramètres de vie privée et sécurité. Ce VPN natif sans plafond de données est issu du rachat de la société SurfEasy. Pour une connexion, le trafic est chiffré avec un algorithme AES 256 bits. L'adresse IP est géolocalisée dans cinq pays : États-Unis, Canada, Allemagne, Singapour et Pays-Bas.

Opera-40-VPN
Cette fonctionnalité a un impact sur la vitesse de connexion mais Opera assure qu'il est possible de regarder des vidéos en HD (1 280 x 720 pixels). Attention cependant. La dénomination de VPN est à prendre avec des pincettes dans la mesure où seul de trafic passant par le navigateur est concerné et pas l'ensemble du trafic Internet.

Si la protection du trafic n'est ainsi pas complète comme avec un VPN au sens propre du terme, il s'agit tout de même d'une fonctionnalité qui va au-delà d'un simple proxy.

" Nous avons voulu éliminer le coût et la complexité de sorte que chaque type d'utilisateur du navigateur, du plus avancé au plus novice, puisse accéder au Web avec plus de confidentialité et de contrôle sur leurs données ", écrit Krystian Kolondra, responsable Engineering et Desktop chez Opera.

Avec en plus un bloqueur de publicité intégré (aussi expérimenté dans Firefox ; au-delà du mode de navigation privée), le navigateur Opera a peut-être trouvé un nouveau créneau pour se relancer et marquer sa différence tout en se basant sur un socle Chromium qui avait fait jaser les utilisateurs de la première heure.

Il faudra encore attendre avant de le savoir. Pour le moment, l'aspect de la simple curiosité auprès des utilisateurs est à prendre en considération.