Logo sfr Souvenez-vous, lors d'une précédente actualité, nous apprenions que SFR, second opérateur mobile français, avait décidé de transférer 1 877 employés de ses centres d'appels vers deux sous-traitants. SFR justifiait ce choix par un souci de qualité de service.

Visiblement les employés concernés ne sont pas vraiment d'accord, et pour cause. En effet, même s'il ne s'agit pas d'une délocalisation, la conservation de leur emploi n'est assurée que durant trois ans par leurs deux nouveaux employeurs, à savoir Teleperformance et Division Arvato Services.


Une grève qui ne servira peut-être à rien...
Ce mardi, les employés se sont donc mobilisés afin de protester contre ce plan d'externalisation. Ils étaient 600 à manifester devant les trois centres concernés, qui sont pour rappel localisés à Lyon ( 582 personnes concernées ), Poitiers ( 571 ) et Toulouse ( 724 ), et devant le siège du groupe Vivendi, qui est pour sa part situé dans le huitième arrondissement de Paris.

Pourtant, la direction est apparue ferme à ce sujet. Selon Hervé-Matthieu Ricour, PDG du service client chez SFR, quoi qu'il en soit, le groupe " mènera son projet à son terme ". Xavier Courtillat, délégué syndical central CFDT, déclarait : " Nous demandons à notre actionnaire de référence d'être plus cohérent, puisque Vivendi s'est engagé en 2004 auprès de l'Etat à créer 2 100 emplois en cinq ans. "

De son côté, Frédéric Mahu, délégué syndical Central CGT, n'envisage pas de baisser les bras : " Il est hors de question d'ouvrir des négociations et d'avaliser une externalisation, que rien ne justifie. On comprendrait si SFR était en difficulté, mais ça n'est pas le cas, on nous traite comme des kleenex. "

Les prochains jours risquent d'être mouvementés chez SFR. Affaire à suivre.
Source : AFP