Orange-logo Les négociations entre les groupes Orange et Bouygues ne pourront être validées qu'en faisant la démonstration de la pertinence d'un rapprochement entre l'opérateur historique et leader du marché et un acteur plus petit.

Cela passera par des garanties sur l'emploi, sur l'équilibre du jeu concurrentiel et sur la création de valeur générée par la fusion des activités des deux opérateurs, moyennant les remèdes imposés par les régulateurs et qui pourraient largement servir les intérêts de Numericable-SFR et surtout Free.

Cette création de valeur, qui pourrait passer par une mutualisation des infrastructures et des canaux commerciaux, Orange l'estimerait de 15 à 20 milliards d'euros, moins les 10 milliards d'euros représentés par le rachat de Bouygues Telecom, selon des informations du journal Les Echos.

En tenant compte des actifs de Bouygues Telecom que pourraient racheter Numericable-SFR et Free pour satistaire l'Autorité de la concurrence, "la création de valeur nette pourrait se chiffrer entre 6 et 8 milliards d'euros pour le secteur des telcos", note le journal économique.

Pour cela, Orange pourrait accepter de céder pour 6 milliards d'euros d'actifs à ses concurrents en vue d'un retour à un marché mobile français à trois opérateurs, montant qui permettra de financer en partie l'opération et qui finira par décider de l'importance du contrôle du groupe Bouygues dans son capital, et qui pourrait se situer entre 12 et 15%, en fonction du cash que ce dernier pourrait réinjecter dans Orange, ce qui pourrait contribuer à fortifier le cours d'Orange en Bourse.

Source : Les Echos