Didier Lombard Didier Lombard évoque plusieurs thématiques importantes au coeur de France Télécom dans un entretien donné au journal Les Echos. Il revient bien sûr sur la crise de la fin d'année 2009 liée aux cas de suicides à répétition au sein de l'entreprise et la mise en place d'un plan d'actions correctrices.

Le groupe se prépare aussi aux grands chantiers de la fibre optique et de l'évolution des réseaux mobiles vers LTE ( Long Term Evolution ). Sur ce dernier point, Didier Lombard assure qu' Orange a réalisé les investissements nécessaires pour éviter les problèmes de saturation observés chez certains opérateurs étrangers.


L' iPhone reste incontournable

Il reconnaît toutefois que le trafic data mobile a augmenté de 2,6 fois en France sur un an, et qu'il devrait doubler encore cette année. Concernant les usages, le terme " illimité " mis à toutes les sauces dans les présentations des forfaits sera enfin remis en question par les opérateurs eux-mêmes. One ne parle cependant pas encore de modifier les conditions d'utilisation pour pénaliser les plus gros consommateurs data, comme c'est imaginé chez des opérateurs comme AT&T, dont la situation est plus délicate et impose dès à présent des mesures fortes.

Didier Lombard note tout de même que " à Noël, 77% des téléphones vendus avec un forfait par Orange ont été des iPhone ", le président de France Télécom avouant lui-même avoir un faible pour ce terminal, dont il apprécie l'ergonomie.

Ce n'est pas sans conséquence sur l'explosion du trafic data mobile. Pour autant, Orange ne veut pas rester sous la coupe d' Apple et a lancé son propre portail de téléchargement, l' Orange Application Shop, tout en misant aussi sur les terminaux Android.

Enfin, concernant l'arrivée de Free Mobile, Didier Lombard prépare ses troupes face à ce " concurrent sérieux " mais qu'il évoque comme un cinquième opérateur mobile, faisant passer Virgin Mobile pour le quatrième opérateur français, bien qu'il soit un opérateur mobile virtuel ( MVNO ), c'est à dire ne disposant pas de sa propre infrastructure réseau.

Source : Les Echos