Arrivé dans un contexte difficile après Didier Lombard et une transition marquée par une série de suicides et un malaise social au sein de l'entreprise qu'il est parvenu à apaiser grâce au dialogue et à une série de mesures encadrant les conditions de travail et les évolutions de carrière, Stéphane Richard a su imprimer son style à la tête d'Orange depuis deux mandats.
Il se représenterait donc à sa propre succession en mai 2018, qui marquera la fin du mandat actuel. Cette troisième prise de fonctions lui permettrait de poursuivre les efforts engagés récemment, comme le lancement de la banque mobile et Web Orange Bank, un gros défi pour tenter de conquérir enfin cet espace prometteur mais difficile à apprivoiser.
La seule grosse difficulté pour Stéphane Richard viendrait de son implication dans l'affaire Tapie mais cela ne devrait pas l'empêcher de reprendre la tête d'Orange pour la troisième fois. Il sera temps de voir venir ensuite.