De fait, c'est peut-être plus sûrement du côté du fret routier, avec des déplacements sur les grands axes demandant moins de complexité qu'une gestion fine d'un trafic urbain, que les véhicules autonomes pourraient se développer en premier lieu.
C'est le pari que fait la startup Otto, fondée par d'anciens salariés de Google / Alphabet, qui travaille sur un système de conduite autonome pour les camions et poids lourds qui, plus simple qu'un système de conduite autonome pour les véhicules particuliers, pourrait obtenir les autorisations plus rapidement.
L'intelligence artificielle d'Otto compte en effet gérer la partie du trajet des poids lourds sur les grands axes, quand ils sont calés sur une même file, avec des scénarios plus simples à gérer que la conduite sur de multiples files ou dans une circulation urbaine.
Selon Reuters, la startup Otto compte faire tester son intelligence artificielle à des constructeurs de poids lourds d'ici la fin de l'année. Elle a déjà réalisé des tests avec des camions Volvo mais elle souhaite maintenant élargir ses possibilités et pourrait compter sur un millier de camions en test durant 2017.
Déjà, Lior Ron, l'un des cofondateurs de l'entreprise, estime que les poids lourds pourraient doubler leur kilométrage quotidien avec le logiciel d'Otto pour épauler les conducteurs. De nombreuses sociétés de transport ont déjà manifesté de l'intérêt pour la technologie, ont indiqué ses représentants.
