Encore une histoire de hacker pas véritablement éthique qui se termine bien pour le principal protagoniste. En 2008, le dénommé Owen Thor Walker résidant en Nouvelle-Zélande et qui avait alors à peine atteint sa majorité, a plaidé coupable des charges retenues à son encontre pour cybercrime.

Sous son pseudonyme de hacker, Akill a eu ni plus ni moins que le FBI à ses trousses pour avoir développé un malware grâce auquel il a pu se constituer un botnet. En février 2006, il a notamment collaboré avec un étudiant de l'Université de Pennsylvanie afin de donner l'ordre à son botnet d'attaquer les serveurs de l'établissement.

Chef de file d'une organisation internationale de pirates informatiques dont les agissements ont causé près de 26 millions de dollars de dommages, Owen Walker a également tiré bénéfice de son botnet en louant ses services à une société pour l'installation d'un adware. Walker avait néanmoins été relaxé par la justice de son pays avec seulement une petite amende de 10 000 dollars à payer.

Cet autodidacte en informatique atteint du syndrome d'Asperger comme le médiatique hacker britannique Gary McKinnon, avait réussi à attirer la convoitise de la police néo-zélandaise qui imaginait bien employer ses talents. C'est finalement la société TelstraClear, filiale de l'entreprise australienne de télécommunications Tesltra, qui vient d'offrir un poste à feu Akill. Il aura pour mission de conseiller les entreprises afin qu'elles se prémunissent au mieux contre... le piratage.