mininova_logo La BREIN avait déjà fait parler d’elle en menant la vie dure à Demonoid. Sous sa pression, Demonoid avait dû quitter les terres bataves pour le Canada avant de subir là-bas la pression exercée cette fois par la CRIA (Canadian Recording Industry Association). L'aventure de Demonoid a bien failli tourner court avant une renaissance surprise en Ukraine. Aujourd’hui, toujours dans ce même domaine du P2P touché par l’échange de fichiers illicites, la BREIN veut faire la chasse à Mininova, l’annuaire de liens Torrent le plus fréquenté au monde (plus de 30 millions de visiteurs uniques par mois selon le classement Alexa).


Au tour de Mininova
La BREIN vient ainsi d’annoncer qu’elle va traîner devant les tribunaux Mininova afin de lui imposer des mesures de filtrage concernant ses résultats de recherche. Tous les fichiers à l’extension .torrent renvoyant vers du contenu illicite devront être supprimés du référencement effectué par Mininova. On imagine déjà la bataille judiciaire devenue presque traditionnelle qui va probablement opposer les deux parties.

Mais la BREIN risque toutefois de tomber sur un os car contrairement à The Pirate Bay par exemple, Minova ne dispose pas de son propre tracker et semble sûr d’œuvrer dans la légalité. L’un des co-fondateurs de Mininova a ainsi confié à TorrentFreak qu’il attendait d’avoir plus de détails sur la poursuite à venir mais ne cèderait pas pour l’heure à ce lobbying. " Nous allons nous rendre devant la cour en pleine confiance. Nous exerçons nos activités en conformité avec la loi. (…) Nous effaçons les résultats de recherche si les détenteurs des droits nous le demandent. "