De plus en plus d'utilisateurs profitent des nouveaux moyens de paiement pour réaliser leurs achats. Outre les achats en ligne, le paiement des articles du quotidien se fait de plus en plus via les cartes bancaires sans contact qui viennent par ailleurs de voir leur plafond relevé à 30€ par transaction face à la popularité du système.

En marge de ces solutions, le paiement mobile commence doucement à se faire une place parmi les usagers, et Apple Pay tire actuellement son épingle du jeu. Lancé en 2014, le système de paiement est pourtant restreint du fait d'une compatibilité réservée aux smartphones d'Apple équipés du module Touch ID pour l'identification par empreintes digitales.

Apple-Pay

Ce qui fait toutefois la force d'Apple sur ce terrain, c'est la négociation auprès de la majorité des acteurs bancaires dans chaque pays d'implantation pour assurer une compatibilité rapide pour le plus grand ensemble d'utilisateurs. Pour séduire les utilisateurs, Apple mise sur le NFC déjà populaire et la sécurité avec la validation par empreinte digitale ou un code de déverrouillage ce qui allie simplicité et sécurité.

Aux USA, Apple Pay est disponible dans plus de 4 millions de points de paiements. En France, la situation est toutefois loin d'être aussi développée, mais de plus en plus de professionnels s'équipent de nouveaux terminaux. Dans les 8 pays d'Europe concernés par Apple Pay, on estime ainsi à 10 millions le nombre de commerces acceptant le paiement mobile d'Apple.

Nombreux sont les commerçants à investir dans des équipements de moyens de paiement plus modernes et connectés, qu'il s'agisse de gérer automatiquement des stocks, d'accélérer le paiement pour le client, ou de basculer par exemple vers une caisse enregistreuse tactile AddictGroup permettant d'optimiser la gestion des tâches du quotidien en les automatisant, d’éviter les dépenses inutiles grâce à une gestion simplifiée ou encore les fraudes via un logiciel certifié et sécurisé (obligatoire au 1er janvier 2018 pour tous les commerçants). Le but est ici de répondre aux nouveaux outils mis entre les mains des clients tout en favorisant les ventes en misant sur la facilité.

Sur ce point, Apple dispose d'ailleurs d'un temps d'avance sur la concurrence, notamment du côté de la rapidité des paiements : 33 secondes pour les espèces en moyenne, 26 secondes pour une carte magnétique, 20 secondes pour une carte à code, 12 secondes avec le paiement sans contact et seulement 10 secondes avec Apple Pay selon la firme de Cupertino.

Si Apple est bien lancé dans le domaine, les initiatives sur Android devront encore faire leurs preuves : Samsung a décidé de jouer cavalier seul face à Android. Aucun des deux systèmes n'arrive pour l'instant à véritablement percer dans le domaine, mais le paiement mobile représente certainement l'évolution naturelle du paiement NFC, et il devrait ainsi progresser rapidement dans les années à venir.