Souvent mis en avant pour sa simplicité d'utilisation et son offre relativement conséquente avec un répertoire intégrant plus de 10 000 artistes, Pandora est un peu à l'instar de Last.fm, un service en ligne d'aide à la découverte de musique qui semble avoir le vent en poupe même hors de ses frontières américaines que l' Internet ne connaît pas (ou ne devrait pas connaître).



Néanmoins, la vie d'une webradio interactive est souvent tourmentée, qu'il s'agisse de payer des royalties à l'inflation galopante ou de se conformer à une législation pas toujours adaptée, susceptible de mettre en péril le devenir de ce type de service ou du moins d'en limiter considérablement la généralisation.


Faute d'une licence globale à l'échelle internationale
Selon nos confrères de Ratiatum, plusieurs utilisateurs ont eu la désagréable surprise de recevoir un mail les informant que d'ici peu, leur accès au service de streaming de Pandora allait tout simplement être coupé dès lors que leur adresse IP trahirait leur localisation géographique, à savoir hors des Etats-Unis (proxy dîtes-vous ').

Pour justifier une telle mesure, Tim Westergren, fondateur de Pandora, a évoqué la mort dans l'âme, des restrictions de licences ne permettant pas une diffusion à l'étranger et ce malgré des négociations qui se sont avérées caduques, exception faite pour le Royaume-Uni semble-t-il : " En dehors de la Grande-Bretagne, nous n'avons pas encore pu réaliser des progrès significatifs pour obtenir un nombre suffisant de licences internationales à des conditions qui nous permettraient de faire tourner un service économiquement viable* " par ailleurs également très coûteux en bande passante.

* propos relayés par Ratiatum.