Le rapport de transparence de Google accueille une nouvelle catégorie ayant pour titre la navigation sécurisée. Google y compile les données remontées de sa technologie Safe Browsing implémentée via une API dans les navigateurs Chrome, Firefox et Safari.

Selon Google, cette technologie est actuellement utilisée par un milliard de personnes. Elle affiche des avertissements lorsqu'un internaute souhaite consulter une URL non sûre. Et le Web en regorge manifestement avec Safe Browsing qui tique à raison de 10 000 sites par jour.

Généralement, ces sites sont les hôtes de malwares - parfois à leur insu pour des sites piratés - ou sont des sites de phishing. Ils prennent l'apparence de sites légitimes afin de mener diverses actions malveillantes.

Pour la France, le rapport de transparence indique par exemple que Safe Browsing a identifié 433 173 sites hébergeant des logiciels malveillants, soit 7 % des sites analysés. Au cours de ces douze derniers mois, l'hébergeur AMEN arrive en tête pour la proportion de sites analysés contenant des logiciels malveillants.

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Le rapport comprend en outre des événements notables. Le dernier en date porte sur une attaque en début de mois qui a ciblé des vulnérabilités Java et Adobe Reader et a infecté plus de 7 500 sites. Plus de 75 millions d'utilisateurs ont ainsi reçu des avertissements sur la présence de malwares.

De nombreux filtres peuvent être appliqués afin de cibler les recherches.