Nombreux sont les Français à avoir reçu des SMS qui citent des "amis flics" ayant eu vent de la préparation d'attentats imminents dans les lieux publics de la capitale. Des messages de la sorte ont également été largement diffusés sur les réseaux sociaux.

Il s'agit de faux messages, une vaste rumeur propagée par les chaines de messages qui s'attirent aujourd'hui les foudres de la police qui indique sur son profil Twitter : "Ne propagez pas les rumeurs, pour tout renseignement consultez les sites officiels."

 

"La menace terroriste est toujours aussi forte depuis le 13 novembre, mais il n'y a pas de risque particulier ce week-end" indiquait une source policière qui regrette au passage que ce type de rumeur n'ait eu de cesse de se propager depuis les événements de novembre.

Cette nouvelle vague de rumeurs ferait suite à l'arrestation de quatre jeunes filles, dont deux adolescentes de 15 et 17 ans, mises en examen pour avoir menacé de commettre des attentats "semblables à ceux du 13 novembre" lors d'échanges sur Facebook. Le Parquet de Paris, qui a ouvert une enquête, a rapidement indiqué qu'il s'agissait avant tout d'un "projet intellectuel", ne trouvant "aucune arme ni substance de nature explosive" lors des perquisitions aux domiciles des interpellées.

La Police aurait profité de l'affaire pour rappeler à ses effectifs les précautions d'usage et mesures de sécurité préventives à adopter. Cette note aurait fait l'objet d'une fuite et aurait été interprétée comme la préparation des forces de l'ordre à affronter une nouvelle vague d'attentats. La Police a rappelé que "la mise en place de mesures préventives ne signifie pas que la menace est sérieuse et avérée, mais on est obligés de toujours prendre toutes les précautions."