Pour ne pas déroger à cette coutume, une étude australienne vient de paraître mais dévoile toutefois des résultats assez surprenants.
Le
protocole
Pour
mener leur recherche à bien, les scientifiques australiens de
l'institut des sciences du cerveau de Swinburne ont demandé
le concours de 120 cobayes. Certains d'entre-eux ont été
exposés à un taux de radiations équivalent à
une conversation téléphonique sur un mobile pendant une
durée de 30 minutes, tandis qu'un autre groupe a cru subir la
même chose mais il s'agissait en fait d'une simulation. Au
cours de cette réelle ou pseudo-exposition, les volontaires
ont tous dû effectuer une série de 8 tests
neuro-psychologiques.
Des
effets étonnants
Les
résultats de cette étude qui ont été
publiés ce mois-ci dans le journal Neuropsycholgia, montrent
un petit mais suffisamment significatif changement du fonctionnement
cérébral de ceux qui ont été soumis aux
champs électromagnétiques de façon effective.
Pendant l'exposition, le temps de réaction des sujets face à
certaines situations simples ou complexes, a été
ralenti. Par contre, le travail de leur mémoire s'est vu
légèrement bonifié, ce qui tendrait à
prouver que les émissions radio des mobiles améliorent
la vitesse de traitement de l'information dans la mémoire de
travail du cerveau.
Une
expérimentation qui a ses limites
Bien que détectables, les effets restent néanmoins minimes et
nécessiteraient d'autres études plus approfondies pour
être complètement validés et notamment le recours
à l'imagerie par résonance magnétique. Pour Con
Stough, le responsable de l'étude : " les effets sur la mémoire
doivent être interprétés avec prudence parce que
le mécanisme biologique sous-jacent n'est pas connu ".
Si Stough tient à préciser que rien n'a été démontré sur une quelconque répercussion négative au niveau de la santé, il est à noter qu'une recherche est actuellement en cours en Finlande pour tester les dangers du portable. Les résultats finnois seront connus en fin d'année.